Satori Kai Shotokan Karate Do
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Bonjour à tous les guerriers et toutes les guerrières !
Ce blog est dédié aux pratiquants de karaté Shotokan et de self-défense (ceux qui recherchent plus que la bagarre, ceux qui recherchent les principes, l'essence des arts martiaux).
J'espère que vous y trouverez votre compte et que chacun des articles  comblera un de vos besoins en matière de défense personnelle et/ou d'apprentissage spirituel.

​                                  

1/9/2022 0 Comments

QUATRE POSSIBILITÉS LORS D'UNE AGRESSION

 
Quatre possibilités en cas d'agression:

a) La neutralisation
b) Le contrôle de la personne
c) La fuite
d) La raclée de votre vie
 
LA NEUTRALISATION:

a) l'agresseur vous frappe
b) Vous devez parer le coup par une esquive ou une parade
c) La riposte doit être immédiate, simultanée et puissante. Elle se divise ainsi:
      1) Un minimum de trois frappes est obligatoire.
      2) Les organes sensibles sont les cibles.
      3) Les frappes doivent être sur plus d'un niveau. (ex: frappe aux visage, aux jambes et frappe à la  colonne vertébrale).
      PS: La neutralisation peut comporter la partie contrôle mais sans obligation.
d) Avant de fuir, il faut scanner l'horizon pour être certain qu'il n'y a pas d'autre agresseur. Puis, vous contactez les forces de l'ordre.
 
 
LE CONTRÔLE:

- Trois façons d'effectuer un contrôle de la personne:
a) par une clé aux membres supérieurs (bras, poignet, épaule, etc.).
b) par un étranglement (debout, au sol, etc.)
c) par une clé aux membres inférieurs (chevilles, genoux, etc.).

Le contrôle d'un agresseur se fait ainsi:
1)Vous devez frapper (légère frappe) avant de pouvoir véritablement effectuer une clé afin d'amener la personne à un léger relâchement de sa vigilance et de ses muscles.
2) Créer un effet de déséquilibre (la personne cherchera à ne pas tomber et oubliera sa défense l'espace d'un instant)
3) Effectuer la prise, que ce soit une clé, un bloc suivi d'une frappe et saisi, d'une amenée au sol, etc.
4) Vous devez appeler les secours, les forces de l'ordre, du back-up, etc.

                                                                                   Trois finalités:

1) Contrôle au sol pour immobilisation: Le contrôle au sol, ventre contre terre, doit être minime et doit être effectué dans le but premier de menotter la personne ou de lui permettre de se calmer. Sinon, vous devez amener la personne en position latérale de sécurité.

2) Contrôle debout pour escorte: La rapidité est la clé de la réussite. Vous ne devez pas donner de "break" à la personne. Vous effectuez votre prise et vous marchez rapidement avec elle jusqu'à la sortie. Elle doit rester ébranler et ne pas véritablement savoir ce qui se passe.

3) Contrôle par strangulation:
a) "blood choke": Les étranglements sanguins (ou contraintes de la carotide) sont une forme d'étranglement qui comprime une ou deux artères carotides et/ou les veines jugulaires sans comprimer les voies respiratoires, provoquant ainsi une ischémie cérébrale et une condition hypoxique temporaire du cerveau. Un étouffement sanguin bien appliqué peut entraîner la perte de conscience en quelques secondes.

b) "air choke": Un étranglement aérien (ou étranglement trachéal) désigne spécifiquement un «véritable» étranglement qui comprime les voies respiratoires supérieures (trachée, larynx, etc. ), gênant par conséquent la respiration et conduisant à une asphyxie 

​LA FUITE:
Contrairement à la croyance populaire, il n'est pas aussi facile que l'on puisse l'imaginer de fuir une agression. 
a) Il faut être assez vigilant pour comprendre le risque et le fuir (faire la différence entre le point critique et l'horizon).
b) Il faut être assez rapide pour semer son/ses agresseurs (condition cardio vasculaire).
c) Il faut savoir où se réfugier et qui contacter pour la suite des événements (voisins, magasins, poste de police, etc.).
d) En cas de chute, il faut être capable de tomber et de se relever (entraînement, entraînement, etc.).

LA RACLÉE DE VOTRE VIE:
Il faut être réaliste, personne n'est invincible. L'entraînement à la défense personnelle a ses limites. Un "sucker punch" reste une possibilité car des lâches il y en a plusieurs parmi les voyous. En cas de raclée, il faut tentez de protéger la ligne médiane (les principaux organes s'y trouve: cœur, reins, etc.). Il faut protéger la tête. Il faut protéger son égo. Etc.

Bref, il y a plus qu'une option en cas d'agression mais dans tous les cas, l'aspect psychologique est celui qui prime. Entrer en mode "guerrier" pour frapper et/ou contrôler demande du calme, du self-control, gestion des émotions avant, pendant et après). Fuir demande aussi une capacité de jugement face à ses propres capacités physiques, face à faire taire l'égo. Et recevoir une raclée demande aussi un grand effort psychologique car l'égo brisé peut briser une vie, la honte, la culpabilité, le ressentiment, etc. doivent être gérés.

En souhaitant que cet article puisse vous faire comprendre que malgré le fait que l'entraînement est physique, qu'un combat est physique, la réalité est PSYCHOLOGIQUE!
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10/14/2021 0 Comments

CODE D'ÉTHIQUE

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     ​Bonjour à tous!
Les cours de karaté du SATORI KAI SHOTOKAN KARATÉ-DO sont maintenant débutés! Je prends donc, le temps d'un article, le temps de vous instruire sur le code d'éthique et de conduite attendu à notre Dojo. 

Merci et bonne lecture!

                                              Code d'éthique du SATORI-KAI SHOTOKAN KARATÉ-DO
  1. Enlevez vos chaussures avant d’entrer dans le dojo.
  2. Faites un rei chaque fois que vous entrez ou sortez et chaque fois que vous faîtes face à un partenaire d'entraînement.
  3. Soyez à l’heure pour l’entraînement. Si vous êtes en retard, vous devez entrer sans faire de bruit et attendre derrière la classe jusqu’à ce que l’instructeur vous fasse signe de vous joindre à l’entraînement. Lorsque votre instructeur vous a fait signe, vous devez à ce moment faire un rei et joindre la classe.
  4. Le dojo est un endroit formel où tous les participants doivent porter un karaté-gi. Lavez votre karaté-gi régulièrement et gardez-le en bonne condition.
  5. Vous représentez votre karaté. La qualité de votre entraînement dépend de vous.
  6. Enlevez votre montre et tous vos bijoux avant de commencer l’entraînement.
  7. Maintenir une bonne hygiène personnel est un acte de considération et de respect de soi et des autres. Gardez vos ongles de doigt et de pied courts afin d’éviter de blesser les autres.
  8. Aucune nourriture ou boisson (autre que de l’eau) n’est permise pendant  l'entraînement.
  9. Ne vous appuyez pas aux murs. Asseyez-vous en position seiza ou avec les jambes croisées, AUCUNE JAMBE ALLONGÉE NE SERA TOLÉRÉE.
  10. Aucun bavardage non-essentiel pendant l'entraînement.
  11. Ne quittez jamais le dojo sans en avoir la permission.
  12. Rapportez toutes blessures à votre instructeur avant de partir.
  13. Restez après l'entraînement pour nettoyer le dojo.
  14. Respectez tout l’équipement tels que les sacs et les gants d’entraînement. Tout l’équipement devrait toujours être déposé et non pas lancé par terre.
  15. Payez vos frais de dojo. Si vous ne pouvez pas payer les frais à temps, il est nécessaire de parler à la personne en charge des frais.
  16. Les visiteurs doivent s’asseoir silencieusement derrière le dojo.
 
 Martialement vôtre, Danny Lavallée



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8/25/2021 0 Comments

10000 répétitions...26 katas...WOW!

"Ce que vous aurez appris en écoutant les paroles des autres, vous l’oublierez bien vite. Ce que vous aurez compris avec la totalité de votre corps, vous vous en souviendrez toute votre vie "
- GISHIN FUNAKOSHI -


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Bonjour à tous les Budokas!
J'espère que vous vous portez bien et que vous trouvez du temps pour vous entraîner! De mon côté, je suis en vacance, ce qui me permet de m'entraîner une heure à tous les matins avec comme décors le fleuve St-Laurent. À ceci j'ajoute un quinze minutes de méditation (je pratique le Kuji-In, la méditation via les neuf sceaux). Bref, je me sens très en forme!
Lors de mes entraînements matinaux, j'effectue surtout des katas. Les grands maîtres n'ont cessé d'écrire sur l'importance de "devenir le kata" et qu'un minimum de 10000 répétitions par katas est un bon nombre même s'il ne faut surtout pas s'arrêter là! (fameuse théorie des 10.000 heures, développée par le psychologue américain K. Anders Ericsson.)
10000 répétitions! Est-ce que vous avez déjà prit le temps de faire un petit calcul mental de ce que représente 10000 répétitions d'un seul kata, voir 26 comme en Shotokan? Faisons cet exercice ensemble. Il y a 365 jours dans une année. Donc si vous souhaitez effectuer 10000 répétitions du kata de la ceinture blanche (durée approximative de 50 secondes), vous devez effectuer votre kata 27 fois par jour sans sauter une journée, beau temps, mauvais temps, blessé ou non.
Donc si vous souhaitez apprendre les 26 katas du karaté Shotokan et que vous souhaitez vraiment les maîtriser, les habiter, etc. et que vous aimeriez le faire sur une période de 20 ans mais toujours 365 jours par année. Commençons le calcul: 26 katas x 10000 répétitions chacun = 260000 katas.
Une année: 712 katas par jours
Cinq ans: 365 jours x 5 = 1825 jours. 260000 divisé par 1825 =142 katas par jour
Dix ans: 365 jours x 10 = 3650 jours. 260000 divisé par 3650 = 71 katas par jour
Vingt ans: 365 jours x 20 = 7120 jours. 260000 divisé par 7120 = 36 katas par jour, sans arrêt, sans jamais sauter une journée, sans jamais vous blesser, sans jamais vous lasser. Bref, tout un défi!
Je sais, mon calcul n'est pas le plus exacte car pour connaître les 26 katas du Shotokan il faut s'entraîner pendant des années et donc avoir déjà plusieurs répétitions de chacun des katas. Mon calcul implique le fait que le "jour 1" vous connaissez déjà tous les katas.
Selon G.Funakoshi, une période de trois années serait excellent pour apprendre et maîtriser un kata. Donc petit calcul...
365 jours x 3 années = 1095 jours. 10000 répétitions divisées par 1095 jours = Environ 10 katas par jour. Si nous regardons ainsi pour maîtriser les 26 katas, il faudrait (26 katas x 3 années = 78 ans).
Bref, difficile de faire des mathématiques et de calculer rationnellement le temps requis pour maîtriser un art martial.
Personnellement, j'ai cesser la course au grade et au nombre de kata que je connais. Je préfère perfectionner ceux que je connais déjà plutôt que d'en apprendre des nouveaux que je ne pourrai pas maîtriser, que je ne pourrai pas appliquer en situation réelle.
Lorsque je travaille travail un kata, je le travail sur trois niveaux:
1. Bas: Ça me permet de développer la structure et la force de mes jambes. Les muscles travaillent beaucoup plus. Ainsi, je ne visualise que le mouvement pour qu'il reste correct. Je ne m'attarde pas à l'application pratique.
2. Moyen: Ça me permet de pratiquer tous les mouvements et les principes du kata. Je visualise la technique, je visualise le mouvement, je ressens la mécanique de celui-ci, je vois les possibilités d'amélioration de ma part dans l'exécution du mouvement. Bref, une quête de la perfection.
3. Haut: Ça me permet de travailler en mode combat rapproché. C'est le moment où je visualise le Bunkai (application pratique de la technique), c'est ici que je cesse de rechercher la perfection du mouvement et à développer ma force musculaire. Ici, je recherche la pensée du maître qui a créé le kata et de la façon dont il voulait l'appliquer en situation réelle. Bien sûr, je tente aussi de m'adapter avec la réalité des agressions d'aujourd'hui (bien que dans la réalité, un étranglement il y a 100 ans ou un étranglement aujourd,hui, il ne doit pas y avoir beaucoup de différence...).
C'est ma façon. J'espère que vous saurez développer votre façon de vous entraîner afin de maîtriser l'art martial qu'est le karaté Shotokan et surtout les katas qui en sont le cœur.
Martialement vôtre,
Danny Lavallée
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8/18/2021 0 Comments

LES QUATRE POSITIONS DE VIE DU BUSHI (guerrier)

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          Au "SATORI KAI SHOTOKAN KARATÉ-DO" nous avons créé ce que nous appelons "Les quatre positions de vie du Bushi". Les positions de vie nous servent de guide dans la vie de tous les jours afin de savoir comment se comporter dans différentes situations. Attention, il s'agit d'un guide et non d'une doctrine. Loin de nous de vouloir imposer une manière d'être et d'agir. Les positions de vie sont donc des suggestions pour un mieux être tant au Dojo qu'à la maison en cas d'agression.

          Voici les quatre positions de vie:

1. Vivre/affirmatif : Dans la vie de tous les jours
2. Survivre/affirmatif : Devant une menace potentielle
3. Survivre/guerrier : Lors d'une agression physique
4. Vivre/guerrier : En salle, à l’entraînement

          Jetons maintenant un coup d'œil aux quatre composantes des positions de vie du Bushi: 

A) Vivre : Dans cette composante, le Bushi se doit d'être heureux, d'être curieux, d'être un peu inconscient et d'avoir du plaisir. Il sait aussi qu'il doit être un étudiant à vie et avoir des rêves même si ceux-ci sont un peu fous et grandioses. Il joue au jeu de la vie. Le Bushi sait apprécier le moment présent et il ressent pleinement ses émotions. Bref, il est comme un enfant qui découvre le monde.

B) Affirmatif : C'est dans cette composante que le Bushi démontre être capable de donner son opinion, de faire respecter ses droits, de focaliser sur ses objectifs, de se réaliser pleinement. Ici, il ne fait pas que ressentir ses émotions, il exprime sainement  et clairement ses émotions. Il est en mesure de canaliser son stress et d'être mature. Bref, le Bushi est à l'âge adulte.

C) Survivre : Une pensée unique :  « Je suis la personne la plus importante au monde et je veux vivre ». Il est paré à toute éventualité. Il demeure dans l'humilité car son but n'est pas de gagner mais plutôt de ne pas être vaincu. Le Bushi se respecte et respecte la personne devant lui car il connait la valeur humaine. Il est en mesure d'avoir une communication non-violente car la coopération et la négociation peuvent éviter une agression. Il est prêt à obtempérer car il préfère donner son porte-monnaie que de mourir pour de l'argent. Il est donc capable de repérer la porte de sortie la plus accessible, son sens de l’observation est extrêmement aiguisé,  sa vision tactique est bien développée. Ici, le Bushi est en phase de préparation devant une problématique, devant une agression.

D) Guerrier : Dans cette composante, le Bushi est sur le sentier de la guerre, ce n’est plus le temps de discuter. Il prend le choix d'aller au combat. il est sans pitié car il sait que sa vie est en jeu. Il est en mesure de juger efficacement le niveau d’utilisation de force nécessaire car il ne souhaite pas devenir lui-même un agresseur. Il comprend très bien la différence entre maîtriser et neutraliser un agresseur. Il demeure calme malgré la tension. Il est capable de frapper, mordre, griffer, etc. Bref, il peut se défendre sans aucun tabou. Il est capable de focaliser sur l’ici et maintenant car il sait que la moindre erreur peut lui être fatal.

          Chacune des composantes est jumelée à une autre et c'est à ce moment qu'elles deviennent des positions de vie. Car comme le Yin et le Yang, l'une des composantes vient apaiser l'autre ou lui permet d'augmenter son pouvoir. Par exemple, la quatrième position de vie est un mixte guerrier/vivre. Les deux composantes sont orientées vers le moment présent, l'une permet à l'autre d'être plus forte. Par contre, l'une est orienté vers la "paix" et l'autre est orienté vers la "guerre" ce qui permet de s'adoucir et de ne pas devenir une bête sauvage qui s'acharne sur son agresseur.

          Les positions de vie sont des balises, des suggestions, qui vous permettent de vous orienter dans le monde de tous les jours.

Martialement vôtre,
​Danny Lavallée

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8/8/2021 0 Comments

Ouverture du SATORI KAI SHOTOKAN KARATÉ-DO

Bonjour les Budokas!
 
            J'espère que vous vous portez bien. Pour ma part, je suis en très grande forme mais quelque peu stressé! Le 28 septembre 2021 à 21h30 à l'école Monseigneur Parent de St-Hubert, j'offre mon tout premier cours de groupe via le SATORI KAI SHOTOKAN KARATÉ-DO! L'aventure commence enfin!

            J'ai tellement d'idées et tellement d'enthousiasme face à cette aventure que j'en ai de la difficulté à dormir! J'y pense tout le temps. J'en rêve depuis si longtemps. En fait, c'est mon rêve de jeunesse que je vais réaliser. Avoir mon école, mes étudiants, mon programme, ma méthode d'enseignement. Bien sûr, il y a un cursus à respecter. J'enseigne le karaté Shotokan. Les techniques du Shotokan doivent être enseignées, les katas aussi, etc. Il n'est pas question de les dénaturées. Par contre, je peux enfin choisir comment les enseigner et je peux aussi choisir ma vision du karaté.

            Parlant de vision, je vois le karaté comme un art martial et non comme un sport. Je ne m'oriente donc pas vers l'enseignement du karaté avec des combinaison de technique permettant le combat de compétition. Je n'ai rien contre ceux qui veulent s'orienter vers la compétition mais moi, je ne me suis jamais entraîné dans cet optique.

            Un art, pour être maîtrisé doit être accompagné de discipline, d'effort, de patience et de persévérance. Il ne peut pas faire partie du mouvement "Instantané" que nous voyons de nos jours. Gichin Funakoshi, fondateur du karaté Shotokan disait: "Le but ultime du karaté ne réside pas dans la victoire ou défaite, mais dans la perfection du caractère de ses participants". Parfaire son caractère ne sera jamais une question de rapidité. À la lumière de ceci, je ne crois pas au remise de ceinture (grade) qui permette d'atteindre la ceinture noire en deux ans.

          Je crois en l'application technique des katas (Bunkai) et je crois à la transmission du savoir via la pratique du kata. Ceux-ci permettent une grande concentration, une bonne visualisation, une bonne coordination, etc. Fait rapidement, ils renforcissent le système cardio-vasculaire. Fait lentement, ils permettent au KI (énergie vitale) de se libérer et d'apprendre à la contrôler. Le Bunkai est la stratégie militaire des arts martiaux. Tout est une question d'angle et de position pour transformer un mouvement en technique véritablement efficace.

          Itosu Anko disait que les arts martiaux servaient à se défendre contre des belligérants. Il parlait de self-défense et cet aspect est très présent dans ma pratique et dans mon enseignement. Défense contre des coups, des prises, des coups de bâton ou de couteau, contre deux personnes, etc.

          Je crois aussi au combat libre mais beaucoup plus comme un aspect ludique, pour le plaisir d'échanger avec un partenaire car dans la réalité certaines zones doivent être évité, certaines techniques doivent être évité. Donc, échange amicale entre partenaire.

          Je crois aussi à la spiritualité. J'ai une vision très sobre des arts martiaux. Je crois que ceux-ci peuvent nous mener vers un véritable polissage de notre être. Devenir une meilleure personne est l'important. Pour ce faire, je crois en l'enseignement du "moment présent". Il est important au SATORI KAI SHOTOKAN KARATÉ-DO de laisser son bagage de vie à la porte du Dojo afin de s'entraîner dans l'ici et maintenant.
​
          Bref, voici ma vision des arts martiaux et ma vision de ce que je souhaite enseigner!  
 
                
            Je vous souhaite une agréable semaine et au plaisir de se voir sur un tatami!
 
Martialement vôtre,
Danny Lavallée
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8/8/2021 0 Comments

August 08th, 2021

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7/25/2021 0 Comments

​J'aimerais en connaître moins afin d'en apprendre plus!

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Salut les Budoka!
    Comment vous portez-vous? Moi je me porte très bien. Je me sens très en forme physiquement et mentalement.
    Aujourd'hui j'aimerais vous entretenir sur une prise de conscience qui a bondit de mon cerveau il y a quelques jours. Elle se lit comme suit:" J'aimerais en connaître moins afin d'en apprendre plus!" J'imagine que ce n'est pas très clair pour vous car vous n'êtes pas dans ma tête mais vous verrez elle est assez simple à comprendre.
    Comme vous le savez peut-être, je suis un fan de la pratique des katas. Pour moi, il s'agit d'une pratique physique mais aussi très spirituelle. Chaque mouvement permet la recherche de la perfection. Chaque kata permet de vivre des moments extraordinaire s'il est vécu dans le présent. Chaque kata contient un certain nombre de techniques et celles-ci viennent créer des BUNKAI (application pratique du kata).
    Au SATORI KAI SHOTOKAN KARATÉ-DO, l'approche via les BUNKAI est très prisée. Mes recherches personnelles à ce niveau sont quotidiennes. Je me demande tout le temps comment je pourrais appliquer différemment une technique ou une série de mouvement. J'essaie une technique face à un coup de poing, face à un étranglement avant ou de côté, face à une saisie des poignets, etc.
    Cette semaine, j'ai trouvé deux nouvelles applications du premier et du deuxième mouvement du kata Heian Shodan (premier kata du karaté Shotokan). De là ma prise de conscience:" J'aimerais en connaître moins afin d'en apprendre plus!" Je connais 15 katas du karaté Shotokan. Dans ma vie d'artiste martial, il me resterait 11 katas à apprendre afin de connaître les 26 katas du karaté Shotokan. Mais mon questionnement est le suivant:"Est-ce que j'aurai assez d'une vie humaine pour être capable de faire un véritable tour complet de chacun des katas?" Je commence à comprendre pourquoi les artistes martiaux d'antan étudiaient un kata pendant une moyenne de trois années avant de passer au suivant et que bien souvent ils n'en connaissaient pas plus de trois ou quatre.
   
    Bref, j'aimerais en connaître moins afin d'en apprendre plus!

​                                                                                                            Martialement vôtre, Danny Lavallée

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7/11/2021 0 Comments

LE CÉRÉMONIAL AFIN DE VOUS AGENOUILLER ET VOUS RELEVER

N'oublions pas que l'art du sabre, tout comme le Karate-Do, est avant tout l'art de ne pas dégainer. C'est une protection non une provocation.
-Gichin Funakoshi-

          Bon matin guerrières et guerriers des arts martiaux!
​
          J'espère que vous vous portez bien. Le karaté est un art de défense mais il est aussi un art de vivre. Il implique le respect de l'autre, la discipline, la santé, l'estime et la confiance en soi, etc. Il y a aussi un décorum sur comment saluer, comment s'agenouiller, comment se relever, comment répondre, débuter un cours, comment le terminer, etc.
          Aujourd'hui, j'aimerais me pencher avec vous sur le cérémonial afin de s'agenouiller et se relever.
          Vous vous placez en position Musubi-dachi (Talons joints, devant du pied ouverts à environ 45 degrés, dos bien droit, les épaules basses et détendues et les mains ouvertes avec les paumes le long des cuisses et les doigts serrés). Ainsi, vous pouvez effectuer le "Salut" debout ou sinon vous préparer à vous agenouiller.
Comment descendre à genou :
1)- Votre dos demeure toujours droit et sans déplacer vos pieds, vous descendez votre genou gauche au sol en avançant votre hanche gauche et en écartant votre genou droit vers la droite.
2)- Ensuite, amenez votre genou droit au sol devant vous en conservant un écartement entre vos deux genoux d'environ la largeur de vos épaules si vous êtes un homme et d'environ un poing si vous êtes une femme. Vos orteils doivent encore être relevées. Ainsi, vous êtes agenouillé en position KIZA et ce n'est que lorsque vos genoux seront au sol et votre dos sera bien droit qu'il est possible d'allonger les orteils. Vos gros orteils doivent rester en contact et vos mains seront posées bien à plat, et visible, sur vos cuisses. Afin de garder votre colonne vertébrale bien alignée, vos fesses seront en rétroversion, votre tête sera comme tirée vers le ciel par son sommet et votre menton sera légèrement rentré. Ainsi assit, vous êtes en position SEIZA
Comment vous relever :
Votre regard doit toujours être dirigé vers l'avant.
1)- Vous commencez par relever vos orteils.
2)- votre pied droit viendra se poser à côté de votre genou gauche. Votre genou droit devra être dirigé vers la droite. Vos mains demeurent posées à plat sur vos cuisses.
3)- Finalement, par une forte pression de vos orteils, vous vous levez d'une seule pièce pour vous retrouver dans la position de départ.
          Ainsi, vous pouvez effectuer le "Salut" en étant agenouillé, méditer (Mokuso), etc.
          En espérant que cette information vous sera utile et que vous pourrez avancer plus rapidement dans votre prratique du karaté.
Martialement vôtre,
Danny Lavallée 

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7/8/2021 0 Comments

Plaisir à découvrir!

Bonjour à toutes guerrières et à tous les guerriers des arts martiaux!

J'espère que vous vous portez bien. Moi, je me porte très bien! En début de semaine, j'ai ajouter deux nouvelles cordes à mon arc. J'ai participer à un cours d'Aïkido Mochizuki et à un cours de Katori Shinto-ryu (bokken) avec Senseï David Christin. Wow! J'ai vraiment eu du plaisir. J'ai fait des belles découvertes qui permettront à mon karaté Shotokan de s'améliorer. Entre autre, j'ai pris conscience que je suis trop rigide. Je manque de fluidité. Meilleure sera ma fluidité dans mes mouvements, plus grande sera ma puissance de frappe. C'est le cours d'Aïkido qui me la démontré.

J'ai aussi appris quelques rudiments du maniement du bokken (sabre de bois). Quel instrument fantastique! Un besoin de précision, de fluidité, d'harmonie du corps et surtout une véritable méditation en mouvement. L'arme ultime des Samouraïs fait maintenant partie intégrante de mon entraînement quotidien.
​
Du coup, j'ai eu aussi la chance d'enseigner aux étudiants présents le premier kata (forme, série de mouvement) du karaté Shotokan: Heian Shodan. Mais j'ai surtout eu la chance de pouvoir tester certains Bunkaïs (application technique du kata). Pendant la pandémie, je me suis appliqué à exécuter des katas (10 par jours, 365 jours de l'année). Et tout en effectuant les katas, j'imaginais des façons différentes d'appliquer les techniques. Mais tout ceci restait dans ma tête car il était impossible , voire illégal de pratiquer avec un partenaire. Bref, deux Bunkaïs étaient cher à mes yeux car ils sont axés sur la défense à une tierce personne, éléments que je trouve négligé dans la pratique de plusieurs arts martiaux. Bref, j'ai pu faire des test et je peux vous garantir que ça FONCTIONNE! Je vais donc poursuivre mes recherches afin de créer davantage d'application pour venir en aide à une tierce personne car après tout, la défense personnelle inclus la défense de la famille!
Je vous souhaite une agréable semaine et au plaisir de se voir sur un tatami!

Martialement vôtre,
Danny Lavallée


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7/3/2021 0 Comments

Les cinq croyances à éviter en auto-défense

    
L’auto-défense, grande héritière des arts martiaux traditionnels, arrive sur la place publique avec ses mythes et ses croyances. Qui pratique l’auto-défense peut se défendre contre n’importe qui et terrasser des géants! Soyons réaliste. Si vous souhaitez pouvoir réellement vous défendre en cas d’agression, il existe au moins cinq croyances dont vous devrez obligatoirement vous défaire.
Croyance #1 : Focalisez uniquement sur Monsieur J (nom fictif de l'agresseur): Il s’agit d’une des pires erreurs qu’une personne peut faire en auto-défense. Les gens croient qu’il est primordial de focaliser sur "Monsieur J" mais ce n’est pas vrai. En focalisant votre attention uniquement sur "Monsieur J", vous avez, ce que les experts en gestion de crise appellent « une vision tunnel». Vous voyez la situation comme si, entre vous et "Monsieur J", il y avait un tunnel et que vous étiez chacun à votre bout. Une telle vision vous coupe complètement de votre environnement et vous vous coupez de plusieurs informations :
Est-ce que d’autres agresseurs sont présents? Est-ce qu’il y a une porte de sortie? Est-ce que je peux improviser une arme avec ce qui se trouve prêt de moi? Etc. En maintenant un contrôle visuel de votre horizon (20 mètres autour de vous), vous aurez plus de chance de survivre lors d’une agression. Par contre, il est vrai que le stress, l’imprévisibilité d’une agression et le fait que ce soit très inhabituel viendra aussi créer chez vous une vision tunnel. Le choc et la brutalité des agressions nous portent à focaliser uniquement sur le danger immédiat et nous poussent à oublier l’environnement. Certaines techniques enseignées plus loin dans ce livre (gestion de la peur et du stress) peuvent vous aider à palier pour cette vision en tunnel.
Croyance #2 : Croire au coup unique : Vous frappez la personne une unique fois et elle est bonne pour se rendre au pays de Morphée. En ayant une si grande confiance en votre puissance de frappe, vous risquez de manquer de vigilance et d’être véritablement déstabilisé en situation réelle d’agression.
La réalité de la rue est différente de la réalité d’une salle d’entraînement. Vous n’aurez pas la chance de bien vous positionner, de vous concentrer et de pouvoir penser avant d’agir. Mettre K.O. "Monsieur J" du premier coup est possible mais n’y comptez pas trop. En comptant uniquement sur votre premier coup, vous y placerez toute votre énergie et baserez votre stratégie de défense sur celui-ci. S’il ne fonctionne pas, vous serez pris au dépourvu et vous ne pourrez pas vous défendre ce qui vous placera à risque de blessures.
Concentrez votre stratégie sur une série de coup visant les points sensibles du corps humain. Ne tentez pas de jouer à « Bruce Lee ».
Croyance #3 : Prendre une position de garde, les poings fermés, pour faire peur à l’assaillant : Légalement parlant, il sera très difficile pour vous d’expliquer au juge que vous ne vouliez pas engager le combat en ayant les poings levés et en invectivant "Monsieur J". Peut-être lui ferez-vous peur mais si un second agresseur filmait la scène et qu’il décidait de porter plainte, vous seriez considéré comme l’agresseur et lui comme la victime. De plus, en gardant les poings fermés, en position de garde, vous serez tenté de frapper le premier. En frappant le premier, vous n’êtes plus en légitime défense. La loi est claire à ce sujet. Vous devez utiliser une force proportionnelle à l’attaque pour vous défendre. S’il ne vous frappe pas, vous ne frappez pas.
Ce que vous pouvez faire pour vous protéger est de placer vos mains ouvertes devant vous à la hauteur de vos épaules.  Ainsi, vous créez une distance entre "Monsieur J" et vous. Vous serez aussi en position de bloquer un coup de poing ou un coup de pied (plus de 90% des chances que ce soit un coup de poing crochet). Ainsi, vous êtes en position de garde sans pour autant en avoir l’air!
Croyance #4 : Utiliser des techniques compliquées : J’adore les films de Jean-Claude Van Damme, de Jackie Chan et de Donnie Yen mais entre vous et moi, les techniques qu’ils proposent n’ont aucune efficacité réelle dans un contexte de légitime défense. Elles sont trop compliquées pour être utilisées. Vous n’aurez pas le temps de penser avant d’agir. Vous serez stressé et votre pouls grimpera à plus de 160 pulsations minutes en quelques secondes. À ce stade, le cerveau est incapable de reproduire des techniques compliquées. Les seules techniques que vous pourrez balancer à votre adversaire seront "primaires". C’est-à-dire: coup de poing, bloque avec les coudes, coup de tête, de coude, de genou. Vous aurez aussi la capacité de lui balancer un coup de pied de face dans les parties génitales mais sans plus. Tenez-vous en à l’essentiel, aux principes de base et surtout au gros bon sens. Laissez votre corps vous guider.
Ne tentez surtout pas de lui faire une clé de bras sophistiquée. Vous en serez incapable à moins que vous ne l’ayez pratiquez pendant 20 ans et même à ça, je ne suis pas certain que ça fonctionnera. Plusieurs ceintures noires ont reçu des raclées par des bagarreurs de rue pour cette seule et unique raison. Ils ont voulu utilisé des techniques qu’ils ne pouvaient reproduire en situation réelle.
Croyance #5 : Ne pas placer ses mains devant soi : Je travaille dans le domaine de la sécurité. Un collègue de travail me disait que s’il se faisait agressé, il ne placerait pas ses mains devant lui pour démontrer à son agresseur qu’il n’avait pas peur de lui. Il disait qu’il resterait les deux mains le long de son corps et qu’il bougerait uniquement s’il était attaqué. Il s’agit d’une croyance dangereuse et d’une erreur à ne jamais commettre en situation d’agression.
En combat rapproché vous n’aurez jamais le temps de lever les bras pour bloquer un coup de poing. Oubliez votre intuition et votre capacité à anticiper les coups de "Monsieur J". Il sera plus rapide que vous. Lever les mains devant vous en position de soumission même si intérieurement vous êtes en position guerrier. La main ouverte est l’équivalent de l’esprit ouvert.
          Bref, changez vos croyances avant qu’il ne soit trop tard. Je ne voudrais souhaiter mes condoléances à votre famille…

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Dany Lavallée est ceinture noire de karaté Shotokan et le fondateur du SADL

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