Quatre possibilités en cas d'agression: a) La neutralisation b) Le contrôle de la personne c) La fuite d) La raclée de votre vie LA NEUTRALISATION: a) l'agresseur vous frappe b) Vous devez parer le coup par une esquive ou une parade c) La riposte doit être immédiate, simultanée et puissante. Elle se divise ainsi: 1) Un minimum de trois frappes est obligatoire. 2) Les organes sensibles sont les cibles. 3) Les frappes doivent être sur plus d'un niveau. (ex: frappe aux visage, aux jambes et frappe à la colonne vertébrale). PS: La neutralisation peut comporter la partie contrôle mais sans obligation. d) Avant de fuir, il faut scanner l'horizon pour être certain qu'il n'y a pas d'autre agresseur. Puis, vous contactez les forces de l'ordre. LE CONTRÔLE: - Trois façons d'effectuer un contrôle de la personne: a) par une clé aux membres supérieurs (bras, poignet, épaule, etc.). b) par un étranglement (debout, au sol, etc.) c) par une clé aux membres inférieurs (chevilles, genoux, etc.). Le contrôle d'un agresseur se fait ainsi: 1)Vous devez frapper (légère frappe) avant de pouvoir véritablement effectuer une clé afin d'amener la personne à un léger relâchement de sa vigilance et de ses muscles. 2) Créer un effet de déséquilibre (la personne cherchera à ne pas tomber et oubliera sa défense l'espace d'un instant) 3) Effectuer la prise, que ce soit une clé, un bloc suivi d'une frappe et saisi, d'une amenée au sol, etc. 4) Vous devez appeler les secours, les forces de l'ordre, du back-up, etc. Trois finalités: 1) Contrôle au sol pour immobilisation: Le contrôle au sol, ventre contre terre, doit être minime et doit être effectué dans le but premier de menotter la personne ou de lui permettre de se calmer. Sinon, vous devez amener la personne en position latérale de sécurité. 2) Contrôle debout pour escorte: La rapidité est la clé de la réussite. Vous ne devez pas donner de "break" à la personne. Vous effectuez votre prise et vous marchez rapidement avec elle jusqu'à la sortie. Elle doit rester ébranler et ne pas véritablement savoir ce qui se passe. 3) Contrôle par strangulation: a) "blood choke": Les étranglements sanguins (ou contraintes de la carotide) sont une forme d'étranglement qui comprime une ou deux artères carotides et/ou les veines jugulaires sans comprimer les voies respiratoires, provoquant ainsi une ischémie cérébrale et une condition hypoxique temporaire du cerveau. Un étouffement sanguin bien appliqué peut entraîner la perte de conscience en quelques secondes. b) "air choke": Un étranglement aérien (ou étranglement trachéal) désigne spécifiquement un «véritable» étranglement qui comprime les voies respiratoires supérieures (trachée, larynx, etc. ), gênant par conséquent la respiration et conduisant à une asphyxie LA FUITE: Contrairement à la croyance populaire, il n'est pas aussi facile que l'on puisse l'imaginer de fuir une agression. a) Il faut être assez vigilant pour comprendre le risque et le fuir (faire la différence entre le point critique et l'horizon). b) Il faut être assez rapide pour semer son/ses agresseurs (condition cardio vasculaire). c) Il faut savoir où se réfugier et qui contacter pour la suite des événements (voisins, magasins, poste de police, etc.). d) En cas de chute, il faut être capable de tomber et de se relever (entraînement, entraînement, etc.). LA RACLÉE DE VOTRE VIE: Il faut être réaliste, personne n'est invincible. L'entraînement à la défense personnelle a ses limites. Un "sucker punch" reste une possibilité car des lâches il y en a plusieurs parmi les voyous. En cas de raclée, il faut tentez de protéger la ligne médiane (les principaux organes s'y trouve: cœur, reins, etc.). Il faut protéger la tête. Il faut protéger son égo. Etc. Bref, il y a plus qu'une option en cas d'agression mais dans tous les cas, l'aspect psychologique est celui qui prime. Entrer en mode "guerrier" pour frapper et/ou contrôler demande du calme, du self-control, gestion des émotions avant, pendant et après). Fuir demande aussi une capacité de jugement face à ses propres capacités physiques, face à faire taire l'égo. Et recevoir une raclée demande aussi un grand effort psychologique car l'égo brisé peut briser une vie, la honte, la culpabilité, le ressentiment, etc. doivent être gérés. En souhaitant que cet article puisse vous faire comprendre que malgré le fait que l'entraînement est physique, qu'un combat est physique, la réalité est PSYCHOLOGIQUE!
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AuthorDanny Lavallée, ceinture noire, Karaté Shotokan Archives
January 2022
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